Les remparts

Ces fortifications ont été construites au XIIème siècle en pierres des carrières de Saint Georges déjà exploitées par les romains pour le théâtre antique d’Orange.

Il reste environ 600 mètres de ces vestiges sur les 1225 primitifs. Après chaque siège, les remparts étaient réparés à grands frais. Le vaste chantier de restauration achevé en 2012 leur a rendu, le jour, leur couleur d’antan. La nuit, leur puissance est magnifiée par un éclairage variable.

Le saviez-vous ?
En 1673, Louis XIV ordonne la démolition des remparts de la principauté ; ceux de Courthézon y échappent grâce à l’intervention des consuls de la ville.
Aussi Courthézon est-il aujoud’hui, un des rares, sinon le seul, villages du Vaucluse à avoir gardé comme Avignon une grande partie de ses remparts.

Des quatres portes qui donnaient jadis accès à la cité, trois ont été conservées...

LA PORTE AUROUZE

Au nord, la porte Aurouze tire son nom de sa situation face au vent « Auro » le Mistral. Elle a perdu ses créneaux mais conserve ses mâchicoulis. A l’époque, elle était fermée par un lourd portail en bois.

LA PORTE BELLE CROIX
C’est la plus belle et la mieux conservée. En ogive et à pont-levis, elle a encore intacte sa couronne de machicoulis.
La rivière « la Seille » creusée en 1289 servait de fossés aux remparts de cette porte sud. Elle tire son nom d’une croix située alors à la place de l’actuelle fontaine. Sous sa voûte, on voit l’escalier qui conduisait les défenseurs jusqu’au sommet.

LA PORTE DU PRINCE
Elle fut appelée ainsi par Guillaume de Nassau qui, chassé d’Orange, y fut accueilli par le capitaine du château et les habitants en 1604. Créneaux, mâchicoulis et échauguettes demeurent outre l’escalier qui conduit au sommet