Dès les premiers siècles du Christianisme, des lieux de culte se sont élevés à l’emplacement des temples romains, et souvent avec leurs matériaux, ce fait est reconnu pour deux chapelles : « Saint Laurent de Barbara et Saint Georges des Garrigues »
Chapelle Saint Laurent
Sur la colline de Saint Laurent, dominée par le Mont Ventoux, une chapelle fut construite près d’un château, dont l’emplacement n’a jamais été découvert. On pense que cette chapelle aurait été construite
en 1210 en même temps que le château qui appartenait aux Comtes de Toulouse.
Laissée à l’abandon à partir de 1707, la chapelle fut définitivement abandonnée à la Révolution, seul subsiste un oratoire dédié à Saint Laurent avec son grill. (Saint Laurent fut martyrisé et brûlé vif sur un gril et l’histoire dit même qu’au cours de son supplice, il demanda à ses bourreaux de le retourner sur son gril, afin qu’il fut brûlé des deux côtés).
Chapelle Saint Dominique
L’existence d’une ancienne chapelle dédiée à Saint-Dominique est attestée par une ferme portant son nom. Des documents ont été trouvés aux archives d’Avignon.
Chapelle Saint Pierre
Edifiée vers le XIIème siècle, sur la route d’Orange menant à la porte Aurouze, servait au temps des processions.
Chapelle Saint Etienne
La chapelle Saint-Etienne fut construite par Etienne Guérin en 1693 sur la route des Plaines (la Barrade). Cette chapelle est depuis longtemps reléguée en remise mais on peut encore admirer les ferrures d’un serrurier inconnu, sans doute courthézonnais.
Une dédicace est portée sur le porche "chapelle fondée en l’honneur de Saint Etienne par Sieur Estienne Guérin en 1693"
Chapelle Saint Georges des Garrigues
Empruntez la route bucolique de Châteauneuf du Pape, et sitôt franchi le pont de la Grande Maire, vous avez face à vous l’Oratoire Saint Joseph. Là une petite route vous conduira au milieu des vignes et, devant les ruines touchantes de la chapelle Saint-Georges, vous pourrez méditer sur la fuite du temps. Cette chapelle daterait des premiers siècles du Christianisme. Des pans de murs subsistent, des sculptures érodées par les vents, évoquent le travail d’artistes inconnus.
On ignore jusqu’à quelle date le culte y fut célébré :
était-ce un lieu sanctifié par des ermites ? les restes d’un cimetière pourraient le laisser supposer...
Lieu de promenade agréable, ses ruines importantes sont entretenues par l’association "Mémoires de Courthézon".